Zérodeux by Satoshi Saikusa

Le collectif Bones & Clouds à la Galerie Da-End

Article par Sarah Matia Pasqualetti

« Nous souffrons par les rêves. Nous guérissons par les rêves » disait Bachelard dans L’eau et les rêves. L’exposition À quoi rêvent les ondes ? du collectif Bones & Clouds – formé par la plasticienne Kim KototamaLune et les vidéastes Jean-Benoist Sallé et Stéphane Baz – renoue avec cette valeur thérapeutique du rêve et avec l’imagination matérielle de l’eau.

En contraste avec les white cubes du 6ème arrondissement, l’ambiance sombre de la galerie Da-End (terme qui signifie « ovale » en japonais, évoquant le monde intra-utérin) se marie bien avec la mise au noir des espaces d’exposition pratiquée par les Bones & Clouds. Dans la pénombre de cette caverne consacrée à la rêverie, nos corps sont immergés dans un bain de sons graves, lents et répétitifs. Conçu par Stéphane Baz, ce climat sonore est propice à la réduction du rythme cardiaque et à la modification des ondes cérébrales.

Les installations immersives de l’exposition conjuguent la technique ancestrale de la verrerie aux nouvelles technologies de l’art génératif et du vidéo mapping, dans un espace qui favorise la contemplation et les connexions entre physiologique et spirituel. Le collectif se propose également d’interroger plastiquement le statut de l’être humain au sein d’un monde plus qu’humain. Cela, en explorant les frontières de la perception ainsi que les écarts inframinces entre la matière des corps et les flux d’énergies transportées par les ondes. (…)


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PrussianBlue by Satoshi Saikusa

Article par Alain Rauwel, 27 janvier 2024

La treizième lame du tarot de Marseille est appelée « l’arcane sans nom ». Un squelette y brandit sa faux, suscitant terreur et fascination. C’est sous ce signe du XIII que la galerie Da-End, bien connue de ceux qui aiment « les oeuvres rares, nouvelles et singulières », fête la treizième édition de son Cabinet annuel. Curiosités de toutes sortes rassemblent chaque hiver les artistes anciens et nouveaux de la galerie, à l’invitation de la maîtresse des lieux, Quynh Saïkusa, qui rend un pudique hommage au regretté Satoshi Saïkusa en exposant une photographie aux treize objets… L’édition 2024 du Cabinet Da-End, vouée au romantisme noir, est une des plus brillantes de la série. Plusieurs artistes (Markus Akesson, Sarah Jérôme, Célia Nkala) ont décidé de jouer carte sur table, et mettent en scène dès l’abord l’innominata. 

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