Markus Åkesson
The Land of the Lotus-Eaters

Vernissage le 19 octobre 2024 de 18h à 21h

19.10 - 30.11.2024

Ouverture exceptionnelle dimanche 20 octobre de 11h à 19h

(…) À la galerie Da-End, l'œuvre d'Åkesson se déploie avec une intensité hypnotique. Dans cet entre-deux-mondes, certains protagonistes semblent orchestrer des rituels mystiques en symbiose avec une nature à la fois envoûtante et inquiétante, tandis que d’autres paraissent flotter dans des dimensions parallèles. Vignes luxuriantes, pivoines évocatrices et Danse Macabre ornent ces toiles, parfois inspirées par des mythes anciens, chacune relatant une histoire énigmatique. "Dans un sous-bois brumeux, une femme apparaît, dissimulant derrière son dos un bouquet de fleurs. Impassible, le regard perdu dans le vide, elle laisse planer le doute : ces fleurs sont-elles un trésor à préserver ou un danger à éviter ? »

Ainsi, dans un mutisme enveloppant, The Land of the Lotus-Eaters nous plonge dans la pénombre d’univers inconnus, où chaque motif révèle des fragments de réalités alternatives tandis que chaque figure nous confronte à notre propre inconscient.

Au cœur de ce royaume de songes, la frontière entre le souvenir et l’oubli s’efface peu à peu, laissant émerger une question lancinante : jusqu’à quel point l’apaisement offert par l’imaginaire peut-il combler l’abîme béant laissé par ce qui a disparu à jamais ?

(…) At the Da-End gallery, Åkesson's work unfolds with hypnotic intensity. In this in-between world, some figures seem to be orchestrating mystical rituals in symbiosis with a nature that is both enchanting and unsettling, while others appear to float in parallel dimensions. Lush vines, evocative peonies, and Danse Macabre adorn these canvases, sometimes drawing on ancient myths, each telling an enigmatic story. “In a misty undergrowth, a woman appears, hiding a bouquet of flowers behind her back. Motionless, her gaze lost in the void, she leaves us wondering: are these flowers a treasure to be preserved or a danger to be avoided?”

Thus, in an enveloping silence, The Land of the Lotus-Eaters plunges us into the gloom of unknown universes, where each motif reveals fragments of alternative realities, and every being confronts us with our own unconscious.

At the heart of this realm of dreams, the boundary between oblivion and remembrance gradually fades, giving rise to a persistent question: to what extent can the solace provided by the imaginary fill the gaping void left by what has vanished forever?